La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique souligne l’absolue nécessité pour les autorités d’adapter la formation professionnelle aux exigences du marché de l’emploi numérique. Rose Pola Pricemou l’a exprimé, ce mercredi 9 avril, lors de la cérémonie de lancement du processus d’élaboration de la stratégie de transformation digitale de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP).
A l’occasion de cette rencontre dont le but est de créer un environnement propice à l’intégration des outils numériques dans l’enseignement technique et professionnel, la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, a rappelé que les investissements ne porteront leurs fruits que si le capital humain est capable de répondre efficacement à la révolution numérique en cours.
‘’On a beau investir dans l’infrastructure, dans les technologies, si on n’a pas un capital humain capable de répondre efficacement à toute cette révolution, nous n’irons pas très loin. Pour l’accélération de l’atteinte des objectifs de développement durable, il faut une main d’œuvre qualifiée, une éducation de qualité’’, a indiqué Rose Pola Pricemou.
Mettant en lumière l’importance d’un capital humain qualifié, surtout dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), elle a souligné l’impérieuse nécessité pour les compétences guinéennes d’être compétitives au niveau sous-régional et dans le cadre de projets structurants comme le programme Simandou 2040, qui transformera profondément l’économie guinéenne.
‘’Aujourd’hui, le ministère de l’enseignement technique et la formation professionnelle se dote d’une stratégie de digitalisation de son enseignement pour améliorer ce programme académique. Et nous ne pouvons qu’être fiers et vraiment être en synergie d’action pour accélérer cette transformation numérique. Quand on sait que, selon les rapports sortis, 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nécessiteront des compétences numériques d’ici 2030, on a alors le devoir de nous améliorer, nous avons le devoir d’offrir à notre jeunesse ce qu’il faut pour être concurrent sur le marché de l’emploi’’, a insisté la ministre.
‘’Quand on sait qu’à l’ère de la ZLECAf, nos frontières seront quasiment ouvertes pour une circulation fluide des compétences au niveau de notre sous-région. Il faut aussi que nos compétences puissent être concurrençables dans d’autres pays, dans notre secteur, avec le grand programme Simandou qui va transformer notre système économique de façon très élargie à tous les niveaux’’, a ajouté Rose Pola Pricemou.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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