La tournée forestière de l’ancien Premier ministre Dr Bernard Goumou n’est pas seulement un exercice de mobilisation populaire. Elle est avant tout une mission confiée par le Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya : faire de la nouvelle Constitution le socle de la réconciliation nationale et de la stabilité politique.
Dès son arrivée à N’Zérékoré, Bernard Goumou a placé les autorités administratives, religieuses et coutumières au centre de son action.
En rendant visite au gouverneur Aly Badara Camara, il a rappelé une règle claire : « On ne peut fouler une circonscription sans saluer l’autorité qui l’incarne. Je viens ici en tant que fils du terroir, mais surtout comme messager du Président Mamadi Doumbouya. »
Cette attitude traduit une fidélité politique et un sens élevé du protocole républicain. En plaçant les institutions locales au premier plan, Bernard Goumou a montré que la campagne référendaire est avant tout un moment d’unité nationale, au-delà des clivages.
Le même esprit a guidé ses rencontres avec les responsables religieux. Chez l’évêque métropolitain de N’Zérékoré, au grand imam de la ville et à l’inspection régionale des affaires religieuses, Bernard Goumou a porté un message clair : le Général Doumbouya compte sur l’appui moral et spirituel des leaders religieux pour mobiliser les citoyens autour du vote du 21 septembre. Ces autorités, touchées par cette démarche, ont salué une initiative rare, empreinte d’humilité et de respect.
En se rendant également chez le patriarche, Bernard Goumou a renoué avec la tradition forestière du dialogue coutumier. Là encore, il a expliqué que sa mission n’est pas personnelle, mais s’inscrit dans la vision du Général Doumbouya : offrir à la Guinée des institutions civiles fortes, réconcilier les fils du pays et tourner la page de la transition.
À travers ces visites, l’ancien Premier ministre a montré qu’il n’était pas simplement un acteur politique, mais un facilitateur entre le pouvoir central et les forces vives locales. Dans son discours, une constante : la loyauté envers le Général Doumbouya, dont il se réclame comme « délégué » et « serviteur ».
En forêt, chaque poignée de main, chaque rencontre avec une autorité, chaque mot prononcé est présenté comme une extension de la volonté présidentielle. L’image qui ressort est claire : le Général Doumbouya parle par la voix de Bernard Goumou, et la région forestière, en retour, lui répond par la mobilisation et la reconnaissance.
Ainsi, la tournée forestière dépasse la dimension électorale. Elle illustre une stratégie de cohésion nationale où les institutions locales deviennent partenaires d’un projet collectif. À travers Bernard Goumou, le message de Doumbouya est entendu : « le Oui » n’est pas seulement un vote, mais une adhésion à un projet de paix et de réconciliation.
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