Le ministre des transports et porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo,
a tenu un point de presse ce lundi 1er septembre 2025. Lors de cette rencontre, il est revenu sur l’appel à manifester lancé par les Forces vives de Guinée (FVG) le 5 septembre prochain.
Dans son intervention, le ministre a rappelé les principes fondamentaux qui régissent l’organisation des rassemblements publics.
‘’Je vois ça comme un tract. En Guinée, il y a un cadre légal pour organiser une manifestation. Il y a un endroit où il faut déposer la demande, même si elle doit être rejetée. C’est là-bas que cela se fait, et il y a des voies de recours. Et puis, il faut s’identifier, vous faites une demande, vous indiquez un itinéraire, vous signez, vous identifiez les responsables. C’est ça, la marche en Guinée. Est-ce que c’est dans ce cadre qu’on est ?’’, s’interroge-t-il.
‘’On est dans le cadre de l’anarchie, où l’on voit circuler un document sur internet que personne ne signe. C’est marqué Forces vives de Guinée, mais on ne connaît ni les auteurs, ni l’itinéraire, ni même la motivation. On dit que ça se fera partout en Guinée. Moi, je pense que c’est plutôt un tract qu’un document en bonne et due forme pour demander une manifestation. Et vous appelez ça les Forces vives de Guinée ? Je pense plutôt que c’est une partie de nos citoyens qu’on ne peut pas identifier’’, dénonce-t-il.

Le porte-parole a souligné que ‘’chacun doit assumer ses responsabilités dans ce pays. Quand vous voulez faire une manifestation, il y a un cadre, même s’il y a des risques. Quand vous demandez une autorisation, vous acceptez aussi qu’on puisse vous dire non. Mais ce qu’on constate, c’est que lorsqu’on dit non, certains refusent d’accepter cette réponse. Ce n’est pas possible. Bon, ça circule sur internet en disant que le 5 septembre, on va marcher. Oui, on va marcher, mais c’est pour nous réjouir de l’arrivée du général Mamadi Doumbouya au pouvoir’’.
Il rappelle aux Forces vives de Guinée que ‘’lorsqu’on fait une demande, on signe, on donne un itinéraire, on s’identifie. C’est une question de responsabilité. Si rien de tout cela n’est fait, je préfère éviter les commentaires. Lorsque les acteurs vont s’identifier et respecter les formes légales, alors une réponse sera donnée. Si c’est non, il y a toujours des mécanismes de recours. C’est comme ça qu’on construit un État de droit’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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