En tournée gouvernementale pour la vulgarisation du projet de nouvelle Constitution, le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des guinéens établis à l’étranger a appelé les populations de Siguiri à s’approprier ce texte fondamental.
‘’La spécificité guinéenne est dans ce projet. La famille, le respect des enfants pour leurs parents et leurs collatéraux, c’est ici. La responsabilité des parents de protéger, de nourrir, de soigner et de faire éduquer leurs enfants, c’est ici’’, assure le ministre des affaires étrangères.
Morissanda Kouyaté dit à qui veut l’entendre que ‘’ce projet n’est pas du président, mais puisque lui aussi il est guinéen, il y a une idée qu’il a présentée aussi en disant : ‘Écoutez, moi aussi je propose quelque chose’. L’idée, c’est que les doyens qui sont là, qui sont allés à l’école, doivent savoir que leurs parents n’ont pas payé un sou pour l’école. Notre génération, ceux qui sont venus avant nous, nos parents n’ont rien payé pour nous mettre à l’école. Nos cahiers, nos craies, nos bâtonnets, nos sacs, c’est l’État guinéen qui donnait, le jeune État guinéen’’.
Il précise que ‘’cela a été fait quand la Guinée était sous sanctions par les colonialistes qui n’étaient pas contents qu’on se soit libérés. Et l’idée du président, c’est de dire au moins, j’ai besoin d’une chose : je veux que vous mettiez ça, que la charge de l’éducation scolaire des enfants soit entièrement dévolue à l’État guinéen’’.
Désormais, dit-il, “si vous adoptez ce texte cela, les enfants iront à l’école gratuitement, mais le mot ‘gratuitement’ ne marche pas. Il n’y a rien de gratuit. Vos enfants iront à l’école à la charge de l’État guinéen. Ça, c’est une grande avancée’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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