Le corps sans vie d’un homme d’une quarantaine d’années a été découvert jeudi matin sur le littoral du quartier Matam Lido, à Conakry, relançant les inquiétudes liées à la drogue Kush, une substance de synthèse dont la consommation se répand dans la capitale guinéenne.
La victime, identifiée comme Alia Keita, a été retrouvée dans une zone insalubre, à proximité d’un lieu réputé pour la consommation de stupéfiants.
Des sources policières ont indiqué que les premières constatations médico-légales faisaient état de blessures au visage, et que des traces visibles suggèrent que le corps aurait été déplacé après le décès.
Les enquêteurs privilégient la piste d’une overdose liée à la consommation de Kush, une drogue bon marché et fortement addictive qui provoque une recrudescence de cas de morts suspectes à Conakry.
Ce nouveau drame s’ajoute à une série de décès similaires observés dans plusieurs quartiers de la capitale, où des sites de consommation informels se multiplient.
Des informations récurrentes font état de pratiques consistant à déplacer les corps de victimes vers des zones reculées, dans une tentative de dissimulation.
En Guinée, la circulation croissante du Kush touche principalement les jeunes issus de milieux défavorisés.
Avec ce fléau qui fait des ravages, les autorités sanitaires et sécuritaires sont appelées à renforcer la lutte contre ce fléau qui prend une ampleur alarmante.
Kadiatou N’Diaye
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