Dans son discours de circonstance à l’occasion de la marche de soutien au général Mamadi doumbouya à Mamou, le ministre de la sécurité et de la protection civile a fait un bilan élogieux de la gouvernance du CNRD.
Pour l’officier à la retraite, Bachir Diallo, « depuis la prise de responsabilité le 5 septembre 2021, notre nation a connu des avancées sans précédant, tant sur le plan de la bonne gouvernance que dans le développement des infrastructures et des services publics ». Citant en exemple, plusieurs réalisations, notamment la refondation de l’Etat et la transparence, et le tandem « justice et réconciliation, avec la tenue du procès des massacres du 28 septembre 2009, longtemps attendu, qui marque désormais une étape cruciale dans la lutte contre l’impunité et pour la réconciliation nationale ».
Poursuivant, il énumère «la restitution des titres fonciers aux familles déguerpies des quartiers de Kaporo Rail, Kipé II et Dimès, témoignent de la volonté du Chef de l’Etat de réparer les injustices ». Et d’ajouter «les infrastructures routières », précisant que « plus de 2552 km de routes nationales urbaines et interurbaines ont été réalisées ou réhabilitées à travers le pays, améliorant ainsi la mobilité des citoyens et redynamisant le commerce intérieur ».
Sur le plan «santé et infrastructures sanitaires, sous l’impulsion du général Mamadi Doumbouya, 8 entre d’hémodialyse ont été lancé à Conakry et dans les capitales régionales, offrant ainsi aux patients, un accès inédit à des traitement de pointe», soutient-t-il. Ajoutant ensuite la « dynamisation du secteur minier et de l’économie nationale », avant de prendre en exemple le projet Simandou largement abordé par le ministre de tutelle.
Sur la même lancée, M. Diallo invoque «l’agriculture, l’énergie et le développement rural », indiquant que «des programmes de modernisation agricole ont été lancés pour accroitre la productivité et assurer la sécurité alimentaire ». Sans oublier «la transition démocratique et le retour à l’ordre constitutionnel », il rappelle que « le président a réaffirmé la promesse de restaurer l’ordre constitutionnel avant la fin de cette année 2025, ouvrant la voie à des élections libres et transparentes». Avec «le référendum fixé le 25 septembre 2025 » et «le recensement biométrique lancé un peu partout sur le territoire national ».
Opération à laquelle il invite l’audience à prendre part, expliquant que le fait de se faire recensé « est un acte citoyen qui nous ressemble et qui nous rassemble ».
Une liste de réalisation qui ne laisse la région de Mamou en marge. Selon l’orateur « la région de Mamou a été particulièrement dotée en infrastructures ». Entre autres, M. Diallo cite la contournante pour la commune urbaine, la construction des logements des cadres, la construction du siège de la radio rurale de Mamou, celle de la CMIS, d’une centrale d’oxygène, du siège de la pharmacie centrale, la gratuité du suivi de la grossesse et de l’accouchement, la disponibilité des médicaments et des vaccins ».
Toujours au compte de la ville de Mamou et ailleurs en Guinée, le général à la retraite cite la construction d’amphithéâtre et de bloc administratif à l’institut supérieur de technologie ». Avant d’ajouter « la réhabilitation de la voirie urbaine de la ville de Dalaba, la construction d’une école d’éducation physique et de sport à Dalaba, la construction des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) à Sébori presque terminée, la construction et la réhabilitation de 15 km de voirie urbaine à Pita… »
Une liste non exhaustive qui conforte les soutiens du général Doumbouya à l’idée qu’il a le profile idéal pour briguer et gagner les prochaines élections.
Thierno Souleymane
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