L’Union pour le progrès et le renouveau (UPR), parti dirigé par l’ancien ministre Bah Ousmane, a annoncé samedi son soutien au projet de nouvelle Constitution, qui sera soumis à l’approbation du peuple par voie référendaire le 21 septembre. Il affirme que cette décision est le fruit de consultations menées auprès des militants et sympathisants.
Bah Ousmane a laissé entendre que ‘’nous avons consulté nos fédérations de l’intérieur du pays. On leur a dit de nous remonter les informations sur les différentes positions concernant le projet de nouvelle Constitution (…). Personne ne nous a dit qu’il est contre. Nous n’avons récolté que des avis favorables’’, a-t-il déclaré.
Il estime que ‘’forts de cette légitimité, nous allons encore une fois assumer nos responsabilités en disant que nous sommes avec nos militants pour accompagner le référendum pour l’adoption de la nouvelle Constitution’’.
Le leader de l’UPR, justifiant la position de sa formation politique, affirme qu’il ‘’faut qu’on soit conséquents et, par principe, il faut être favorables. Il faut aussi qu’on se dise que mieux vaut une mauvaise loi que d’être sans loi’’.
Bah Ousmane a souligné que ‘’dès qu’on montre le projet de nouvelle Constitution, tout le monde dit Mamadi Doumbouya. Est-ce qu’il y a le nom de Mamadi Doumbouya ici ? Ce n’est pas marqué. C’est le projet de nouvelle Constitution. Ce n’est pas fait pour une personne, c’est fait pour tout le peuple’’.

‘’On dit que les partis politiques vont présenter des candidats à l’élection présidentielle, que les candidatures indépendantes sont permises. Aujourd’hui, on parle beaucoup, mais le président Mamadi Doumbouya n’a pas dit encore qu’il est candidat. Ce texte n’est pas fait pour lui. Il a été fait pour nous tous’’, a-t-il insisté.
C’est pourquoi, a-t-il précisé, ‘’il faudrait qu’on s’en approprie et qu’on travaille à faire comprendre son contenu à nos militants et qu’on se mette au travail pour la suite. C’est quoi la suite ? Une fois que le projet sera adopté, donc, on aura la Constitution, il y aura l’élection présidentielle, les élections législatives et les communales’’.
‘’L’étape actuelle, c’est le référendum pour l’adoption de la Constitution. La suite, ce sera les élections. Nous allons nous réunir pour dire : compte tenu de ceci et de cela, nous allons présenter ou pas un candidat. Le moment opportun, on vous fera appel pour le faire ensemble. C’est ce que nous avons à faire et nous le ferons également’’, a rassuré l’ancien conseiller spécial du président Alpha Condé.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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