En conférence de presse, ce lundi 14 avril, Lamarana Petty Diallo, président du Cercle des amis de Gaoual (CERAG), a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation des militants, cadres et sympathisants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).
‘’Nous lançons un appel solennel à tous les militants, cadres et sympathisants de l’UFDG. Un sursaut salvateur est nécessaire’’, a-t-il dit, ajoutant que ‘’nous devons nous rassembler autour d’une vision commune, mettre de côté nos différends et travailler ensemble pour renforcer notre parti’’.
Au camp de Cellou Dalein Diallo, il indique que ‘’le moratoire de 45 jours donné par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation et la décision du tribunal de Dixinn ne doivent pas être des obstacles insurmontables. Au contraire, ils doivent nous pousser à agir avec responsabilité et détermination, car l’UFDG a toujours été une force de résistance et de proposition’’.
‘’L’UFDG est à la croisée des chemins’’, a-t-il poursuivi, avant de souligner que ‘’ce moment charnière exige de nous courage, lucidité et unité. C’est là que l’UFDG, en tant que mouvement réformateur, offre une voie vers le renouveau. Ensemble, dépassons les divisions et les exclusions pour bâtir un parti fort, inclusif et tourné vers l’avenir’’.
Le CERAG a mis l’occasion à profit pour exprimer son soutien aux cadres de l’UFDG sanctionnés par le parti. ‘’Nous réaffirmons notre soutien à tous ceux qui, comme l’honorable Cellou Baldé, Maladho Diallo, Joachim Baba Milimono, Samuel Kourouma et le secrétaire fédéral signataire du mémorandum, sont tous victimes du clanisme au sommet de l’UFDG’’.
Pour M. Diallo, ‘’démettre de leurs fonctions des cadres pour leur choix, quand on ose affirmer soi-même être pour la liberté de choix, n’est qu’une preuve de duperie que nous dénonçons’’.
Il dit à qui veut l’entendre que ‘’le communisme est mort et qu’il ne renaitra pas à l’UFDG. Le féodalisme installé au sein de l’UFDG à travers le muselage des cadres et le lavage des cerveaux des militants ne saurait prospérer désormais’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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