Le professeur Ding Yifan, éminent chercheur au Centre de recherche sur le développement du Conseil d’État chinois, a exposé mercredi devant un auditoire de professionnels des médias africains le chemin parcouru par la Chine pour réduire la pauvreté. Ses propos mettent en lumière la contribution de son pays à l’effort mondial contre la pauvreté et les fondements de cette réussite, ancrés dans une gouvernance publique améliorée et une confiance retrouvée dans le modèle de développement chinois.
Selon le professeur Ding, la Chine est le seul pays à avoir réalisé des progrès significatifs dans la réduction de la pauvreté depuis l’an 2000, date de la fixation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) par les Nations Unies.
Dressant le bilan en 2015, il affirme que la Chine contribuait à elle seule à plus de 75% de la réduction de la pauvreté à l’échelle mondiale.
‘’La Chine, elle seule, contribue à plus de 75% de la réduction de la pauvreté à travers le monde’’, a déclaré le professeur Ding Yifan face à des professionnels des médias africains, soulignant l’ampleur des progrès réalisés par le pays sous la direction du Parti communiste chinois.
Cette réussite, a-t-il expliqué, est liée à une amélioration de la gouvernance publique et à une nouvelle dynamique insufflée par l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping.
Le chercheur a souligné un changement de paradigme majeur : l’abandon de la dépendance aux modèles étrangers, qu’il s’agisse du modèle soviétique dans les années 60 ou du modèle américain dans les années 70 et 80.
‘’Lorsque Xi Jinping est arrivé au pouvoir, il a dit non, il faut avoir la confiance dans sa propre théorie, dans la voie qu’elle avait choisie, dans son propre système, et dans sa propre culture’’, a insisté le professeur Ding.
Cette ‘’reconnaissance de la civilisation chinoise’’ a engendré une confiance renouvelée dans la voie de développement propre à la Chine, basée sur sa réalité nationale.
Un jalon historique a été franchi en 2021 avec l’éradication de la pauvreté absolue en Chine, un objectif primordial pour le Parti communiste chinois depuis sa fondation.
Le professeur Ding a mis en contraste cette réalisation avec la persistance de la pauvreté absolue dans des pays développés, y compris les États-Unis. ‘’Lorsqu’on dit que la Chine a éradiqué la pauvreté absolue, cela veut dire qu’aucun chinois n’est en dessous du seuil de la pauvreté’’, a-t-il précisé.
Il a ensuite détaillé les critères rigoureux adoptés par la Chine pour mesurer et éradiquer la pauvreté, allant au-delà du seuil de revenu fixé par les Nations Unies (deux dollars par jour).
Les critères chinois incluent non seulement un revenu disponible supérieur à ce seuil, mais aussi l’accès à l’éducation gratuite, au logement social et aux soins médicaux universels pour les populations aux revenus modestes.
Le professeur a notamment souligné la construction de plus de 66 millions de logements sociaux pour les personnes sorties de la pauvreté, mais ayant encore des revenus limités.
Il a également mis en avant la mise en place d’une assurance maladie universelle, où la couverture est d’autant plus importante que les revenus sont faibles. ‘’C’est du socialisme’’, a-t-il martelé.
Il a aussi insisté sur le rôle crucial des infrastructures dans la promotion de l’égalité sociale. ‘’Le réseau de transport chinois, où tous les villages sont désormais connectés par des routes cimentées ou goudronnées, illustre cet engagement’’.
‘’L’infrastructure, c’est un niveau de l’égalité sociale’’, a conclu le professeur Ding, soulignant l’attention constante du Parti communiste chinois à réduire les disparités et à assurer que les bénéfices du développement soient partagés par tous les citoyens.
De Beijing, Abdoulaye Bella DIALLO pour VisionGuinee.Info
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