Après Conakry, Kindia, Boké et Mamou, où le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage a officiellement lancé la campagne agricole, Félix Lamah et sa délégation ont poursuivi leur tournée dans la région administrative de Labé. C’est le village de Kounantou, rattaché à la commune urbaine de Koubia, qui a eu l’honneur d’accueillir les autorités. Contrairement aux précédentes étapes, le ministre y a lancé non seulement la campagne agricole 2025, mais aussi la campagne de vaccination contre le charbon bactéridien, a constaté Guineenews sur place.
Après une brève rencontre avec les sages de la ville de Labé, le ministre et sa suite se sont rendus à Koubia, où le lancement officiel de la campagne de vaccination a eu lieu ce samedi 12 avril 2025.
Suite aux discours de bienvenue du préfet et du président de la délégation spéciale de Koubia, le ministre Félix Lamah a partagé la vision du gouvernement guinéen : « Nous sommes conscients que la Moyenne Guinée — précisément Dalaba, Labé et aujourd’hui Koubia — est une zone de production par excellence dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage. Vous participez chaque jour à nourrir non seulement les populations locales, mais également celles de tout le pays. C’est ce qui justifie notre présence ici aujourd’hui, avec Monsieur le Gouverneur et l’ensemble des cadres du ministère. Je suis venu, au nom du gouvernement, vous dire, producteurs et productrices de Koubia, que vous n’êtes pas oubliés. Vous faites partie intégrante de la stratégie et des priorités du gouvernement dirigé par le Premier ministre Bah Oury. »
Et d’ajouter : « Le Président de la République, Chef de l’État, nous a demandé, avec les forces de défense et de sécurité, de travailler pour le bien-être du peuple guinéen. C’est ce qui motive aussi ma présence ici. Où qu’il se trouve sur le territoire national, chaque Guinéen et chaque Guinéenne mérite notre attention. Le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage ira partout pour écouter les priorités des populations, car nous sommes d’abord un pays agro-pastoral. »
Poursuivant, il a dit : « C’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui pour lancer officiellement, dans la région administrative de Labé, la campagne agricole 2025, et plus particulièrement à Koubia, la campagne de vaccination du bétail contre le charbon bactéridien. Et quand je parle de bien-être, que souhaite notre président général ? Le bien-être, c’est pouvoir manger à sa faim, dormir en paix, se soigner, éduquer ses enfants et circuler librement. »
Afin d’améliorer les conditions de vie et de travail des populations rurales de Koubia, le ministre a annoncé : « Le projet Agri-Farm, sous la tutelle du ministère, est déjà opérationnel à Makokou et à Pilimini. Pour cette campagne agricole, nous avons pour ambition d’aménager 95 hectares avec une bonne maîtrise de l’eau. Et comme votre production doit être écoulée vers les marchés, toujours dans le cadre de ce projet, nous allons achever d’ici la fin de l’année la piste rurale entre Matakaou et Labé. Cela montre que le Président de la République pense à vous. Il tient à votre bien-être, en mettant à votre disposition ces vaccins pour protéger votre bétail, en aménageant vos terres agricoles avec la maîtrise de l’eau, et en réalisant cette piste rurale pour faciliter vos déplacements. »
« Et comme la récolte ne suffit pas, il faut aussi traiter, stocker et trier la production. Nous allons donc mettre en place un marché de collecte pour vos produits agricoles », a-t-il promis.
Enfin, le ministre a lancé un appel à la mobilisation : « Vaillante population de Koubia, si vous doutiez encore, si vous pensiez être oubliés, détrompez-vous. Le Président de la République pense à chacun et chacune d’entre vous. Le bien-être ne concerne pas que les membres du gouvernement ou les administrateurs territoriaux. Il concerne tous les fils et toutes les filles de la République de Guinée. »
C’est pourquoi j’appelle tous les groupements et toutes les coopératives présents ici à collaborer étroitement avec nos structures déconcentrées : la Direction préfectorale de l’Agriculture et de l’Élevage, la Chambre nationale d’agriculture et les autres services. Car ce que nous réalisons ici, c’est notre refondation agro-pastorale. Et cela, nous devons le construire ensemble. »
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