Dans le cadre du processus participatif autour du projet de nouvelle Constitution, l’Autorité de Régulation du Transport Fluvio-Maritime (ARTFM) s’est illustrée ce lundi 15 juillet 2025 par une initiative citoyenne saluée par ses agents et observateurs.
Elle a insisté sur le caractère inclusif de la démarche : « autour de la table aujourd’hui, il n’y avait ni directeurs ni responsables. Il y avait des citoyens guinéens. »
L’ARTFM affirme ainsi son double engagement : réguler un secteur stratégique — le transport fluvio-maritime — tout en jouant pleinement son rôle d’acteur institutionnel dans la consolidation de l’État de droit.
Parmi les points saillants abordés lors des échanges, la question des quotas de représentation féminine a particulièrement retenu l’attention.
« Ce qui m’a marquée, ce sont les 30 % de quotas désormais exigés pour les femmes. Cela signifie qu’à tous les niveaux de responsabilité, nous avons désormais l’obligation d’assurer une présence féminine minimale de 30 % », a salué Mme Sangaré.
Autre avancée soulignée : l’accès obligatoire à l’éducation jusqu’à l’âge de 16 ans, une mesure qui s’inscrit dans une logique d’émancipation et de renforcement du capital humain guinéen.
À travers cette rencontre, l’ARTFM démontre que la vulgarisation de la Constitution ne saurait être uniquement institutionnelle ou descendante. Elle doit également s’ancrer dans la conscience et la responsabilité de chaque citoyen.
« Le but de cette réunion, comme je l’ai rappelé à mes cadres, c’est que chacun, à son niveau, prenne sa part de responsabilité citoyenne. Il faut vulgariser autour de soi, dans sa famille, auprès de ses proches », a insisté Mme Sangaré.
Elle a par ailleurs annoncé le lancement prochain d’une mission de sensibilisation à l’intérieur du pays, illustrant l’ambition nationale que porte désormais l’institution dans ce processus crucial.
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