Les ministres ghanéens de la Défense et de l’Environnement et six autres personnes sont mortes, mercredi 6 août, dans un accident d’hélicoptère dans le sud du Ghana, a annoncé la présidence du pays, quelques heures après que l’armée eut signalé la disparition de l’appareil transportant cinq passagers et trois membres d’équipage.
L’hélicoptère militaire avait décollé d’Accra, la capitale, vers 9 heures, en direction d’Obuasi, à environ 250 kilomètres plus au nord. Les causes de l’accident ne sont pas encore connues.
Ancien ministre de la communication, Edward Omane Boamah, nommé à la Défense après l’investiture du président John Mahama en janvier, figure parmi les victimes, ainsi qu’Ibrahim Murtala Muhammed, ministre de l’Environnement, des sciences, des technologies et de l’innovation.
Le coordinateur adjoint de la sécurité nationale et ancien ministre de l’agriculture Alhaji Muniru Muhammad, ainsi que Samuel Sarpong, vice-président du parti Congrès national démocratique (NDC), le parti au pouvoir, se trouvaient également dans l’hélicoptère.
« Tragédie nationale »
« Le président et le gouvernement adressent leurs condoléances et leur solidarité aux familles de nos camarades et des militaires tombés lors de leur service pour la Nation », a déclaré Julius Debrah, le chef de cabinet du président ghanéen, évoquant une « tragédie nationale ».
Confronté à une recrudescence des activités terroristes à la frontière nord du Ghana, Edward Omane Boamah avait conduit une délégation à Ouagadougou, la capitale burkinabée en mai dernier pour renforcer les relations diplomatiques entre Accra et ses voisins sahéliens.
Comme d’autres pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, le Ghana doit faire face à la menace des groupes islamistes actifs au Sahel qui tentent de progresser vers le sud depuis le Burkina Faso et le Mali, deux pays enclavés où ils mènent fréquemment des attaques meurtrières.
Avec AFP et Reuters
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