- Pouvoir d’achat des travailleurs
- Application intégrale du protocole d’accord du 15 novembre 2023 ;
- Déblocage et paiement des salaires des enseignants et fonctionnaires locaux récemment intégrés ;
- Intégration à la fonction publique des contractuels non retenus au concours, notamment dans les communes de Conakry ;
- Paiement des arriérés de neuf mois de salaire de certains enseignants contractuels ;
- Changement de statut des contractuels temporaires dans les différents départements ministériels ;
- Engagement à la fonction publique des homologues des universités Gamal Abdel Nasser et Général Lansana Conté de Sonfonia ;
- Poursuite et accélération de la révision des conventions collectives obsolètes, ainsi que l’élaboration de nouvelles conventions pour les secteurs non couverts ;
- Augmentation des indemnités de transport et de logement à hauteur de 600 000 francs guinéens chacune ;
- Élaboration d’une grille salariale pour les fonctionnaires et agents de l’État ;
- Révision et application du statut particulier de l’enseignement pré-universitaire, de l’alphabétisation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
- Transports
Conformément au protocole d’accord entre les ministères de tutelle et la Fédération professionnelle des transports et mécaniques générales, le mouvement syndical guinéen exige :
- La révision à la baisse du coût de la carte grise pour tous les engins roulants, ainsi que celui du permis de conduire ;
- L’arrêt des mesures disproportionnées liées aux contraventions infligées aux conducteurs ;
- La formalisation de l’activité de mototaxi, dans une logique de lutte contre le chômage endémique des jeunes ;
- La levée de l’interdiction de circulation des mototaxis à Kaloum afin de faciliter leur mobilité et réduire les tensions avec les forces de l’ordre.
- Protection sociale des travailleurs et retraités
- Déplafonnement de l’assiette de cotisation à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), en vue d’améliorer les pensions de retraite actuellement jugées dérisoires ;
- Application, par la CNSS, de la prise en charge médicale à 80 %, déjà en vigueur à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ;
- Revalorisation de la pension de retraite à hauteur de 80 % du dernier salaire pour les anciens travailleurs régis par la CNSS ;
- Paiement à tous les pensionnés de la CNSS de l’augmentation de 35 % déjà acquise par leurs homologues de la CNPS ;
- Indemnisation et prise en charge des anciens travailleurs de l’Agence nationale d’assainissement et de la salubrité publique (ANASP) par la CNSS ;
- Allongement de la prime de départ à la retraite à six mois ;
- Paiement de la prime de licenciement aux agents déflatés et intégration de ceux-ci à la CNSS pour leur permettre de bénéficier d’une pension de retraite ;
- Signature des textes d’application de la loi sur la mutualité sociale ;
- Prise en charge des acteurs de l’économie informelle par la CNSS, conformément aux recommandations issues de l’étude en cours.
- Sécurité des citoyens et protection de leurs biens
- Arrêt des tracasseries routières sur les axes urbains et interurbains ;
- Renforcement des mesures de sécurité sur l’ensemble du territoire national ;
- Formalisation de l’exercice du transport par moto.
- Dialogue social
- Poursuite d’un dialogue inclusif entre tous les acteurs de la vie politique, économique et sociale, dans l’optique de préserver la justice et la paix dans le pays ;
- Ratification par la République de Guinée de la Convention C-190 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail ;
- Révision de la loi L-027 portant statut général des agents de l’État, notamment son article 39, jugé contraire à la Convention 87 de l’OIT ;
- Mise en place des structures décentralisées du Conseil national du dialogue social (CNDS) ;
- Redynamisation de la Commission consultative du travail et des lois sociales, conformément à son arrêté de création ;
- Organisation impérative des élections sociales d’ici à la fin de l’année 2025.
Pour conclure, Abdoulaye Camara a souligné que la satisfaction intégrale et diligente de ce cahier des charges constitue un gage essentiel de la paix sociale.
Â
Lire l’article original ici.