Le leader du Parti des démocrates pour l’espoir (PaDEs) a largement remporté le vote interne lors du deuxième congrès du parti, marqué par la présence de délégués venus de toutes les préfectures du pays.
Réuni jeudi à son siège national de Nongo, le Parti des démocrates pour l’espoir (PaDEs) a renouvelé sa direction lors de son deuxième congrès. Sans surprise, son président fondateur, Dr Ousmane Kaba, a été réélu à la tête du parti pour un nouveau mandat de cinq ans.
Sur 79 votants, Dr Kaba a obtenu 67 voix contre 10 pour son seul adversaire, Algassimou Diallo. Deux bulletins ont été déclarés nuls, selon les résultats annoncés par les organisateurs.
Satisfait du déroulement du congrès, l’ancien ministre de l’Économie a salué le climat de sérénité et la participation des représentants venus « de toutes les préfectures du pays », un élément qu’il présente comme un gage de crédibilité et de solidité du PaDEs.
« Si vous aspirez à la magistrature suprême, vous devez prendre en compte l’ensemble des sensibilités de la Guinée », a-t-il déclaré devant les militants.
Dr Kaba n’a pas manqué de rappeler l’importance de l’implantation territoriale du parti.
« Nous avons quadrillé la Guinée de manière scientifique. Peut-être parce que je suis universitaire, mais nos approches ne relèvent pas du hasard », a-t-il affirmé, défendant une méthode de développement politique structurée et rationnelle.
Ce congrès électif s’inscrit aussi dans un contexte administratif particulier. Il répond à l’une des recommandations du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, qui a récemment évalué la conformité des partis politiques aux textes en vigueur.
Avec cette réélection, Dr Ousmane Kaba consolide sa position au sein du PaDEs, mais reste confronté au défi plus large de transformer cette dynamique interne en capital politique national.
Alors que la transition en Guinée peine à offrir des perspectives claires sur les échéances électorales à venir, les partis cherchent à affirmer leur crédibilité et leur représentativité.
Pour le PaDEs, ce congrès pourrait marquer un tournant. Mais au-delà de l’unanimité interne, le vrai test reste celui des urnes.
Mohamed Sylla
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