Les services spéciaux de lutte contre le grand banditisme et le crime organisé en Guinée ont réalisé une nouvelle avancée dans la guerre contre la drogue. Et pour cause !
Dans la nuit du 7 au 8 juillet 2025, deux opérations distinctes menées dans les quartiers de Boulbinet et Dixinn, à Conakry, ont permis la saisie de 1,4 kilogramme de drogue de type Kush, une substance particulièrement dangereuse et prisée dans les milieux jeunes.
Arrestation d’une jeune femme à Dixinn
À Dixinn, les agents des forces spéciales sont intervenus au domicile d’une jeune femme âgée de 23 ans, suspectée de trafic de stupéfiants. Lors de la perquisition, ils ont mis la main sur 43 doses de Kush prêtes à la consommation ainsi qu’une somme d’environ 986 000 francs guinéens, présumée provenir de la vente de la drogue. La mise en cause a été interpellée sur place et placée en garde à vue pour les besoins de l’enquête.
Fuite d’un présumé trafiquant à Boulbinet
Quelques heures plus tard, une seconde opération s’est déroulée à Boulbinet. Alertés sur la présence suspecte d’un individu impliqué dans le trafic de drogue, les agents ont tenté de l’interpeller.
Mais à l’approche des forces de l’ordre, le présumé dealer a pris la fuite, abandonnant derrière lui 1 400 grammes de Kush. Une enquête a été ouverte pour identifier le fugitif et le traduire en justice.
Ces récentes saisies s’inscrivent dans le cadre de l’opération « Épervier zéro Kush », lancée en 2026 par les autorités guinéennes pour faire face à la propagation alarmante de cette drogue synthétique.
Depuis le début de cette campagne, près de 18 kilogrammes de Kush ont été interceptés à travers le pays. Ce chiffre témoigne de l’ampleur du phénomène et de son enracinement dans les centres urbains, en particulier chez les jeunes.
La Kush, souvent associée à des troubles psychiques graves et à une dépendance rapide, représente aujourd’hui l’un des plus grands défis sanitaires et sécuritaires pour la Guinée.
Face à cette menace, les autorités réitèrent leur engagement à intensifier les actions de répression, mais également à renforcer les campagnes de sensibilisation afin de freiner l’expansion de ce fléau.
Kadiatou N’Diaye
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