Empêchée d’organiser son congrès prévu le 6 juillet 2025 par décision du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a décidé de porter l’affaire devant la Cour suprême. Le parti espère ainsi faire valoir ses droits et obtenir le feu vert pour tenir son congrès.
Lors de l’assemblée générale hebdomadaire du parti, tenue ce samedi 12 juillet à son siège, le Vice-président de l’UFDG, Dr Fodé Oussou Fofana, s’est exprimé sur la situation. Selon lui, toutes les conditions légales sont réunies pour que le congrès puisse se tenir sans entrave.
« Nous avons transmis à la banque un document très complet. Ce que nous faisons, nous le faisons dans la transparence la plus totale. Nous espérons sincèrement que la Cour suprême prendra en compte notre requête. Si le ministre avait jugé utile de nous convoquer pour discuter d’éventuelles irrégularités, nous aurions eu l’occasion de nous expliquer. Ce parti est structuré, reconnu, et ses représentants sont identifiés. Il suffisait d’un dialogue pour éviter cette situation », a-t-il déclaré face à de nombreux militants.
Fidèle à sa ligne de défense, le parti estime que le ministère n’aurait pas dû prendre de décision unilatérale sans une concertation préalable. En saisissant la Cour suprême, l’UFDG demande la fin de ce qu’elle considère comme une ingérence dans sa gestion interne et réclame la reconnaissance pleine de son droit à se réunir conformément à la loi.
Dr Fofana conclut avec confiance : « nos documents sont clairs, nos arguments sont solides. Il n’y a aucune zone d’ombre. Nous avons confiance en la justice pour rétablir nos droits. »
Le dénouement de ce contentieux est désormais entre les mains de la Cour suprême, qui devra trancher sur la légalité de l’interdiction et sur les revendications du parti.
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