Dans le cadre de la vulgarisation du projet de nouvelle Constitution, le Premier ministre Bah Oury a rencontré ce vendredi les partenaires sociaux. L’objectif est de favoriser une compréhension approfondie du contexte fondamental et de susciter une adhésion citoyenne en perspective du référendum prévu le 21 septembre prochain.
Pour le Premier ministre, “il ne s’agit pas simplement d’un texte juridique, mais de l’expression de notre histoire collective, de nos luttes sociales et politiques. Ce projet constitue le socle de la société que nous voulons bâtir : une société juste, inclusive et moderne”.
Selon Bah Oury, “lorsqu’on parle de projets constitutionnels, ce sont des leçons que nous avons tirées depuis plusieurs décennies de lutte : lutte syndicale, lutte politique”.
Avant de dire : “C’est la raison pour laquelle ce qui est en train d’être fait aujourd’hui, c’est pour que chacun d’entre nous lise, comprenne, fasse partager aux autres le contenu. Parce qu’en fait, c’est l’héritage que nous devons laisser à la génération montante. Des décennies et des décennies d’instabilité doivent être remplacées maintenant par une longue période de stabilité, de convivialité et également de travail. Et que le fruit du travail puisse être partagé entre toutes les parties prenantes”.
“Lorsqu’on parle de ce projet constitutionnel, c’est beaucoup plus la réflexion qui est demandée, et non pas des oui, oui, oui, oui sans savoir ce qu’il y a dedans. Vous l’avez vu, pour certains d’entre vous. Faites-le partager aux autres pour que ce qui va en ressortir, que ce soit un oui massif, que ce soit une adhésion effective, une adhésion par l’esprit et une adhésion par le cœur”, souhaite le chef du gouvernement.
Et de se demander : “Pourquoi faut-il que cela soit ainsi ? Parce que c’est le fondement de la société d’aujourd’hui et du futur que nous voulons bâtir. Et il faut que les idées soient solides. Mais le véritable pilier, c’est l’appropriation par l’écrasante majorité de la population de ces droits. Donc, il faut que les citoyens guinéens prennent en charge le contenu du projet constitutionnel”.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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