Le Premier ministre Bah Oury a présidé, ce mardi 22 juillet au Palais du peuple, le lancement de la campagne de vulgarisation du projet de nouvelle Constitution. Le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité pour chaque guinéen de connaitre le contenu de loi fondamentale, avant de saluer les efforts fournir pour l’élaboration du texte par le Conseil national de la transition (CNT).
D’entrée, Bah Oury a laissé entendre que ‘’cela n’a pas été facile. Il va de soi que, dès le début, certains disaient : accélérez, accélérez. C’est-à-dire que pour eux, la transition, c’est ôte-toi que je m’asseye. Or, la transition a fondamentalement pour objet de faire en sorte que tout ce que nous avons enduré par le passé ne se répète pas’’.
A l’en croire, ‘’c’est la raison pour laquelle le CNRD a pris son temps pour parcourir le pays, interroger nos compatriotes, leur demander ce qu’ils pensent du présent et de l’avenir, et comment ils entendent que la société puisse s’organiser’’, avant de souligner que ‘’tout le monde a été convié à l’élaboration du projet constitutionnel, sans discrimination, sans rejet de qui que ce soit’’.
Le Premier ministre affirme que ‘’c’est ce travail que le CNT, le 3 juillet dernier, a présenté sous forme de projet constitutionnel au président de la République qui, à son tour, a laissé au gouvernement le soin de restituer cela au peuple de Guinée’’.
‘’On vous donne le projet constitutionnel pour que vous l’étudiiez et sachiez ce qu’il y a dedans afin de vous l’approprier. En d’autres termes, la constitution, c’est comme le code de la route, pour permettre d’organiser la circulation routière. Quelqu’un qui ne connaît pas le code de la route, lorsqu’il s’engage dans la circulation, il va de soi qu’il va être facteur d’accident ou de situation conflictuelle’’, a-t-il martelé.
Selon Bah Oury, ‘’il faut connaître la loi fondamentale de son pays pour connaître ses droits. Celui qui ne connaît pas ses droits n’est pas libre. Nous voulons que le peuple de Guinée soit libre. Parce que la stabilité dans un pays passe par les citoyens de la République. Vous avez des droits qui vont être consacrés par la constitution’’.
Il assure que ‘’tout gouvernement, aujourd’hui, demain et après-demain, est tenu de respecter cela. D’où la nécessité de ne pas faire un texte bateau, mais de faire un texte que tout le monde doit comprendre, parce que tout le monde s’y retrouve’’.
Boussouriou Doumbouya, pour VisionGuinee.Info
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