C’est dans un complexe hôtelier de la capitale que le Premier ministre Bah Oury a présidé ce samedi la cérémonie de publication des statistiques provisoires du Recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC). Une étape qu’il qualifie d’historique pour le pays marquant, selon lui, la fin des contestations’’ et l’avènement d’une nouvelle gouvernance électorale.
‘’C’est un grand jour pour la Guinée aujourd’hui, parce que l’étape qui était la plus importante et la plus difficile, c’était l’obtention d’un fichier électoral fiable, sécurisé. Grâce à Dieu, aujourd’hui, c’est avec bonheur qu’on le publie, on le présente aussi bien aux partis qu’à la société civile, aux institutions internationales. Hier, c’était l’occasion de le présenter aux membres du gouvernement et aux membres du CNRD’’, a déclaré Bah Oury.
Il assure que ‘’c’est une étape décisive et il faut prendre en compte le fait que nous ayons franchi ce pas. Je ne veux pas rentrer dans la déclinaison de tous les éléments qui modifient en profondeur et de manière durable le champ politique en Guinée. Donc il faut prendre acte de cela et savoir que le temps d’hier, c’est-à-dire des éternelles contestations, des situations tragiques, manque de légitimité du fait d’une instabilité chronique du fait de l’organisation des processus électoraux, cette étape historique est maintenant derrière nous’’.
Le Premier ministre insiste sur le fait que ‘’c’est une nouvelle phase qui s’ouvre et cela nécessite de la part de tout le monde, aussi bien des hommes, des femmes politiques, des acteurs de la société civile et même de la presse. Un autre regard, beaucoup plus responsable, avec de nouveaux paradigmes. Ce n’est plus les problématiques d’hier, une volonté systématique de montrer des divergences ou des contradictions. Désormais, il faut avoir des éléments profonds pour pouvoir dire ce qui est là n’est pas en conformité avec la réalité. C’est un nouvel exercice au niveau de tout le monde que les uns et les autres doivent opérer’’.
« En d’autres termes, a-t-il clarifié, ‘’le discours politique d’hier n’est plus adapté, à partir de maintenant, à la façon dont il faut aborder les problématiques d’aujourd’hui. C’est une grande étape historique, parce que depuis pratiquement l’indépendance, on n’a jamais eu, par rapport au processus de dévolution du pouvoir, des éléments permettant, de manière sûre, certaine et régulière, d’avoir les instruments qu’il faut. Par le biais de la volonté de la représentation de l’État, qui a été prônée et mise en œuvre par le président de la République, le général Mamadi Doumbouya, ceci est engagé de manière concrète, sans que cela ne soit des déclarations d’intention’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
00224 662 78 58 57/salimbalde91@gmail.com
Lire l’article original ici.